Notre méthode


Méthode Olivier BENOIT

Une pédagogie « made in France »

Dans l’activité Bébés Nageurs, une approche unique de la relation Parents/enfant

Approche systémique pour un accompagnement à la parentalité


« Faire découvrir aux parents les immenses capacités de leurs bébés »




Impliquer les 2 parents

Dans notre approche, nous privilégions, quand c’est possible, l'implication des 2 parents dans l'activité Bébés Nageurs.
Dès son plus jeune âge, et certainement avant (…) l'enfant se structure et a besoin de ses 2 parents pour se construire, son identité va se forger dans l’équilibre et a complémentarité des repères qu’il a :

*de sa maman (le lien, la protection, le soin, la sécurité…l’énergie centripète), *et de son papa, le cadre, l’audace, l’ouverture au monde…l’énergie centrifuge).



Les 3 comportements du bébé

Il est flagrant d'ailleurs d'observer la différence de comportement dans 3 circonstances distinctes : quand les 2 parents sont présents, quand il n'y a que papa ou que maman... 3 comportements de bébés complètements différents, en rapport avec l’attente de chaque situation, et de manière exacerbée dans le milieu aquatique, tant l’eau, dans sa symbolique et son effet réel, impacte aussi nos attitudes…
C'est d'ailleurs aussi une stratégie qu’il nous arrive de proposer volontairement (demander ponctuellement à papa ou maman de venir seul…) pour faire bouger les lignes...
Cette philosophie, qu’on nomme aussi « approche systémique », montre bien que nous fonctionnons en lien avec tout notre environnement et en particulier pour le bébé, avec son papa et sa maman.



Découvrir son bébé

L’avantage pour les parents, notamment les jeunes parents qui le sont pour la 1ere fois, est de voir leur bébé sous un angle différent : ses compétences, ses capacités, son caractère, son adaptabilité, tant aux situations qu’à notre façon d’être ou d’agir…et là notre rôle et notre expérience sont importants…


Se découvrir soi-même et comme parent ...

L’avantage est aussi de se voir agir en tant que père ou mère…la mise en situation de réalité, dans l’eau avec son propre bébé, est un révélateur puissant de nos attitudes : trop protecteurs, ou pas assez, en lien ou pas, craintifs ou sûrs, dans l’inquiétude ou la croyance que…et là notre rôle aussi est de guider, de rassurer, d’expliquer, dans l’empathie et la bienveillance, pour « apprendre à être parents…

Une façon positive d’aider les parents à être parents, contrairement à d’autres visions de la société d’aujourd’hui,.


Inspirateurs

Comme certains auteurs ou chercheurs le revendiquent, après avoir beaucoup théoriser, il est temps de revenir à des actions plus simples de bon sens. En tête de file, nous aimons beaucoup les positions de la psychanalyste et spécialiste des enfants, Claude HALMOS, elle-même héritière de Françoise DOLTO et Jacques LACAN, et notamment de son livre « Grandir ». Nous aimons aussi la position, haute en couleurs d’Aldo NAOURI, du célèbre Marcel RUFFO, et bien-sûr, de Boris CYRULNIK pour ne citer que les français…sans oublier le médiatique et controversé Jacques ATTALI, qui prédit, à court terme, un futur certificat ou diplôme de capacité à être parents… ». Notre approche est aussi très influencée par les courants pédagogiques comme Freinet, Montessori, Piaget, Loczy…notamment à travers le concept de « motricité libre » qui revient à la mode, bien qu’il soit quelquefois mal compris ou mal utilisé…



Précisions

Longtemps directive, ou rationnalisée, la motricité, enjeu central de l’éducation, trouve quelquefois refuge et compensation dans la « non-directivité ». Entre ces 2 positions, nous préférons le juste milieu d’une « pédagogie de la réussite et de la mise en situation ».


Débats et effets pervers

Depuis quelques décennies en effet, les connaissances et les recherches en pédiatrie et pédopsychiatrie n’ont jamais été aussi nombreuses et avancées, et en même temps, jamais la société, les éducateurs, enseignants, politiques et les parents n’ont été autant démunis face à « la bonne méthode »…pour élever leurs rejetons.

L’actualité médiatique, « Super Nanny », « le Grand Frère », reflète cette perte de repères et de valeurs qu’on doit transmettre. Le jeune adulte est devenu adulescent, l’âge de la délinquance passe de 15 à 12 ans, les CER, CEF (Centres d’Education Renforcé ou Fermé) se créent…sans forcément être des solutions satisfaisantes.

L’actualité récente avec les nouveaux terroristes, nous montre aussi la nécessité d’offrir un cadre, des valeurs, une appartenance positive… tant le besoin d’accès à une identité, s’il fait défaut, peut amener à s’en approprier d’autres, moins positives, absurdes et sans issue, juste pour exister.

L’enfant-roi a commencé à laisser la place à l’enfant-tyran, tant la société a oublié l’importance de ce début de vie si primordial pour conditionner l’avenir de chacun, l’avenir de la société, l’avenir de la planète. Le mal est plus profond. Confusion des valeurs, des genres, adultes-ados, familles mono parentales, culpabilités mal placées, relayées par les idéologies et les médias, enfants-copains, Nounous-TV, crèche dès le 1er anniversaire, plan de carrière pour les jeunes mamans…les sujets de débats sont nombreux et polémistes, mais le constat est là : il est difficile de palier après coup à des ratages une fois que l’enfant est un délinquant, un cas social, ou simplement qu’il a des TOCS ou qu’il est en échec scolaire…


Perspectives

Et pourquoi tout simplement ne pas tout prendre à la base.

Et pour son enfant, lui donner toutes les chances de réussir et d’être heureux, maintenant et plus tard… Le principe est là : coacher avec et par les enfants, le savoir le savoir-faire et le savoir-être des parents, par une action de formation In Situ, plus rapide, plus transformatrice, plus concrète : pas de blablas, des actes.



Accompagnement

C’est la mission que nous nous donnons : vous accompagner, accompagner les parents dans leur parentalité au travers de l’activité… Etre présent, oui, mais ne pas faire à la place de bébé…Telle est notre principe de base, souvent très difficile à imaginer ou à appliquer pour des parents qui fonctionnent à l’instinct et face à un être apparemment fragile et à protéger…

Chacun sa part de chemin, ce que nous traduisons souvent auprès des parents en leur demandant se restreindre à ne faire que la moitié de l’action afin de laisser l’enfant faire l’autre moitié…

La solution à trouver pour le parent, c’est comment créer une situation de réussite pour l’enfant au lieu de faire à sa place…,créer un environnement, une attitude, pour qu’il découvre et réussisse plutôt que de lui dire ou du lui montrer quoi faire…

C’est si facile de faire tout à la place de l’autre et si valorisant pour soi, ou déculpabilisant….Mais c’est si valorisant pour bébé, de faire par lui-même !

Faire à sa place, c’est rapidement lui faire intégrer que « c’est tout bénéf ! », que maman et papa sont là pour ça, et que c’est naturel…et ça devient rapidement jouissif de les utiliser…

Mais c’est aussi lui signifier qu’il ne peut pas faire sans moi, ni faire seul, donc ne pas lui faire confiance, lui ôter des possibilités de prendre confiance, d’avoir des initiatives, d’être autonome et indépendant…

« Sois présent mais ne fais pas à ma place » (M. Montessori) est donc le mot d’ordre, dans la plaisir et la convivialité, sans aucun aspect directif, pour permettre la confiance et la découverte de soi et de l’autre. Découvrir et s’émerveiller des capacités de son bébé, découvrir ses propres capacités en tant que parents, ainsi que celles de son (sa) conjoint(e)….

Et c’est aussi le talent qu’on nos animateurs dans cette guidance des parents et des enfants…